Ecrire et penser

 

La porte


Sombre les mauvais soirs

Elle claque, elle m’agace

 

Humide les jours tristes

Elle grince, je grimace

 

Elle s’ouvre, se referme

Bonjour, adieu, va-t’en, reviens

 

Elle s’entrebâille

Je vois tes failles.

 

Blindée, jamais

En verre, je te regarde de travers

 

Du paradis au pénitencier

Elle ne te quitte jamais

 

Qu’elle soit avec ou sans marquises

Peu m’importe, elle m’est acquise

 

Ce soir, prenons-la

Quittons, toi et moi, ce monde de bois




 

 

 

 


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